Poems by Lan Qyqalla

Επιμέλεια: Εύα Πετροπούλου Λιανού

Lan Qyqalla, diplômé de la Faculté de philologie dans la branche de la langue et de la littérature albanaises Pristinë. Il a une thèse de doctorat enregistré à QSA à Tirana. Il est membre d’Académie albanaise-américaine des sciences et des arts à New York.

Il a publié les livres:

  1. “Bardhësi në Bardh” Monografi, 1995
  2.  “Nimfa e një zemre të lënduar” histoires, publié en 2013, à Pristina

3. “Loti-det dhimbjesh” poesi,  2016, Prishtinë,. Tiranë, Shkup , Fier,
4. “Lacrima Cuvantului” (Loti i fjalës) poesi,  Bukuresht, 2016
5. “LORA” poesi, 2017  Prishtinë
6. “Pashaportul iuburii” (“Pasaporta e dashurisë”) poesi, rumanisht,Bukuresht, 2018,
7. “Lora, mon amour” (“Lora dashuria ime”), french,
Bukuresht, 2018
8. “Passport of love” (“Pasaporta e dashurisë”) english,
 Bukuresht, 2018
9. “A L’ombre des musse” (“Ne hijen e muzës”), french,
Paris, 2019, L’harmattan.

10. “Gani Xhafolli- princ i letërsisë për fëmijë” Monografi, 2018 , Reshat Sahitaj & Lan Qyqalla
11. “Parfum dashurie” (Parfumul iubiri – rumanisht-shqip),poesi, Bukuresht, 2020, Rumania
12. “Vjeshtë në Prishtinë”, poesi, Prishtinë, 2021.

13. “Venez avec la lune à Pristina”, poème suédois, 2022 Malmö, Suède

LE MUSÉE DE L’AMOUR

Qui a-t-il tué l’amour

Qui m’a fait-il ivre au musée de l’éros
Dans les lettres de la prise
En lisant l’histoire du papillon
Noyé dans la cascade d’hiver
Et la glace de l’âme

Les arcs se déplacent
Avec l’horloge de sable à Ulpiana
Les fées dansent
Le soleil aux feux de circulation fait briller

La glace de l’âme

Je touche le rêve avec mes yeux
L’arc-en-ciel aux couleurs du ciel
Le verre ivre par le vin
De la belle Hélène
Fond dans mes veines
La glace de l’âme.

Janvier s’est saoulé de tes lèvres
Les frissons de plaisir dans ta poitrine  agile
Ils  se sont versés comme des gouttes de pluie
Et tes cheveux étaient décoiffés comme ceux d’une religieuse
Dans l’extase du paysage blanc
Qui a tué l’amour béni
Par la froide glace
Dans l’âme perdue.

PENTAGRAMME DE LA VAILLANCE

Montagne secouée par les os
Son prolongé dans la nuit meurtrière
Le fusil fondu en l’idéal
Jambes et fers à cheval
Personne n’apprécie en Kosovo
Les mercenaires maudits
Pleins de venin et puanteur
Ils ont été brisés dans la bataille

Voici qui vous êtes
Mon martyr de l’orchestre
D’Albanie
Garde de la patrie
Voyageur de la liberté

Au lieu de roses je vous ai apporté
Ces vers de mon âme
Fondus en tornades exaltées
Sur le pentagramme de votre bravoure

À L’OMBRE DES MUSES

La nuit dernière à l’ombre des muses
Grâce à la métaphore écrite sur la pierre
Le vers poli dans l’eau mélancolique
Enlance le désir amassé sur les cils
Ton cri secoue les racines bimillénaires
Sur l’insigne des pierres de mariage
Restées gage d’anciennes coutumes
Les participants à la noce tués

Dans les prières de la mariée
Et le mari gage du deuil,

Attend seul dans la vallée la mariée
Dans le rugissement du temps
La nuit dernière tu es venue
Avec le voile
Sur le lit du Sysyphe

SENTIMENTS ÉVEILLÉS

Dans le rituel du lit en foin
Je regarde silencieusement les capillaires encadrés
Dans la fenêtre métrique peinte en rouge
Je nettoie le désir enflammé le long du temps
Dans la métrique éducative de la pensée
Je joue avec les grains jetés dans les rues en béton
Dans les tiroirs littéraires  il y a les figures muettes
Et le sentiment enfermé dans l’urne de l’égo
Bat le clavier des nouvelles tristes
À la ressemblance des idylles mortuaires

J’AI EMBRASSÉ TA LARME

Lora, j’ai embrassé ta larme
J’ai jeté la soif d’amour
Tes soupirs font écho à la montagne
Et les pleurs étaient refrain brisé
Âme exaltée depuis des siècles

Je me suis égaré avec Lora dans le chêne vert
La pluie a lavé le mot laissé

Par les lèvres sur sa poitrine exaltée
Enflammée comme un vulcain
Ses cheveux comme les épis de blé pendaient sur ses épaules
Tuent la mémoire des souvenirs

Lora, aux Jeux Olympiques de l’amour
Nous énumérons les rendez-vous dans notre nid
Tu dormais comme un pain chaud à ma poitrine
Comme une Nymphe, tu me regardais pleurer

Lora, je ne me souviens pas si nous nous sommes séparés
En cette saison errante
Je ne me souviens pas pourquoi je me suis plaint
Avec de l’eau bénite j’ai béni l’amour
Les souvenirs se déversent dans l’océan endormi

Lora, la séparation pour nous n’est plus possible
Quand tu reviendras de ton long voyage
Cherche la larme dans la rivière sèche
Tu trouveras notre portrait à Olymp
Où la pluie tombe sur le visage
Tu trouveras cette poésie enchanteresse
Comme un soupir sur tes lèvres
Lora, on ne va jamais se séparer

(Tradution: Ecaterina Chifu)

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